OTTAWA, 28 mars, 2007 (CCRL) – Le 26 mars 2007 fut une journée remarquable pour le Québec. Un gouvernement libéral minoritaire fut élu et l’Action démocratique du Québec (ADQ) se sont nommé l’Opposition officiel.

D’après certes observateurs, ceci signale que l’électorat de la province se concentre plus aujourd’hui sur les besoins de la famille.
Les libéraux  avec chef Jean Charest ont obtenu un gouvernement minoritaire avec 48 sièges à l’Assemblée nationale – le premier gouvernement minoritaire au Québec depuis 1878.

Le Parti Québécois comme fin séparatiste d’André Boisclair ont subi une défaite le plus marquante depuis son existence, tandis que l’Action démocratique du Québec, modérément conservateur mené par Mario Dumont deputé de Rivière-du-Loup, a augmenté son présence de 5 à 41 sièges et remplacera le PQ comme l’opposition officiel.

La montée remarquable de l’ADQ est célébrée comme signe d’un changement en conception au niveau provinciale.  Pendant son discours à Rivière-du-Loup la soirée même des elections, Dumont prédit « une ère nouvelle » pour le Québec.

Les politiques de l’ADQ inclus la recommandation d’une remise monétaire aux parents qui préfèrent garder leurs enfants à la maison au lieu d’au garderie.  Il recommande aussi les soins de santé et l’assurance maladie outre la système publique ; l’abolition de conseils scolaires ; un système justice pénale plus juste ; une diminution dans le taille de la bureaucratie provincial et les impôts réduits

Dans son discours suite à sa victoire, Dumont a promis d’être fidèle à sa parole en ce qui concerne la plate-forme de l’ADQ qui favorisait les familles, la classe moyenne et un pouvoir de l’État réduite.  « [P]artout les autonomistes ont envoyé un message politique fort, un message de changement », dit M. Dumont.

Le président de l’Association des parents catholiques du Québec (APCQ), Jean Morse-Chevrier, et un directeur de la Ligue catholique des droits de l’homme, dit que la position renforcée de l’APCQ, en combinaison avec les réalités d’un gouvernement minoritaire, peuvent rendre les chefs du Québec plus réceptifs aux libertés religieux dans les écoles.  L’association demande que les parents aient le droit de choisir l’instruction Catholique ou Protestante (aussi bien que des autres foix où il existe une demande) au lieu de la nouvelle programme d’éthique et de culture religieuse qui entre en vigueur dès 2008.

Chaque année au Québec, au moins 75 pour cent des parents ont choisis l’éducation Catholique pour leurs enfants au niveau primaire.  Plus que 90 pour cent des écoles privées au Québec sont aussi Catholiques.  Selon le plan actuel, même les écoles privées devront offrir le nouveau programme non-sectaire (voir League newsletter Civil Rights, March  2007)

Mme. Chevrier dit que le nouvel gouvernement sera peut-être plus réceptif aux demandes de l’ADQ, notant que l’association a présenté une pétition en faveur de la liberté religieuse dans les écoles.  Par contre, elle admette que ça dépend beaucoup du support des parents aussi bien que les capacitées de dirigeance de l’Église.

Le cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec, a assisté à la conférence de presse pour l’APCQ le 12 mars.  Il a déclaré que les parents devraient être capable de choisir l’éducation religieuse à l’intérieur du système public (Le Soleil, 15 mars, 2007).   L’Assemblée des évêques catholiques du Québec proclame que les écoles privées devraient avoir le droit d’offrir l’enseignement religieux s’ils désirent, au lieu du programme d’éthique et de la culture religieuse.  Mgr Pierre Morrissette, le président du Comité de l’éducation chrétienne, a dit que dorénavant, l’éducation catholique devrait être offerte principalement par les paroisses (Le Soleil, 15 mars, 2007).

La révolution tranquille à la fin des 1960s a contribué au déclin progressif des partis politiques conservateurs au Québec aussi bien que la prédominance des Partis Libéral et Québecois, les deux penchant vers le gauche concernant les aspets sociaux.

Mais avec la population vieillissante du Québec et les taux de naissances à l’arrêt dans les années récentes, l’idée de l’État Providence commence à s’effondre tandis que les fils d’attentes dans les services des urgences ainsi que les impôts augmentent.