OTTAWA, le 28 juin 2005 – Ce soir, la Chambre des communes a adopté en troisième et dernière lecture, à 158 voix contre 133, le projet de loi C-38 étendant la notion de mariage civil aux couples de personnes de même sexe. La Ligue catholique pour les droits de l’homme (www.ccrl.ca) estime que ce vote donnera lieu à de nombreuses contestations et plaintes auprès des tribunaux des droits de la personne et qu’il encouragera certains groupes à contester le statut d’organisme de bienfaisance accordé aux institutions qui défendent la définition traditionnelle du mariage.

« Le gouvernement fédéral a adopté une définition du mariage qui dévalue radicalement la nature du mariage. En niant la complémentarité homme-femme et en ignorant la capacité de procréation du vrai mariage, les tribunaux et le gouvernement fédéral ont adopté une définition du mariage axé uniquement sur les adultes. Pourtant, le vrai mariage est une institution centrée sur l’enfant. Presque toutes les recherches effectuées en ce domaine confirment que, toutes choses étant égales, les enfants ont les meilleures chances de succès lorsqu’ils sont élevés au sein d’une famille avec un père et une mère ».    

Tout en reconnaissant que le projet de loi C-38 comporte des modifications visant à renforcer les libertés de religion et d’expression dans son application, M. Horgan déclare que ces clauses sont sans valeur car les questions d’application relèvent de la compétences des provinces (voir communiqués de presse de la LCDH du 17 juin).  

« Une élection sera déclenchée prochainement », précise M. Horgan. « Les politiciens ayant voté en faveur du projet de loi devront rendre compte des positions qu’ils ont adoptées. Les Canadiens demeureront fidèles à leurs convictions et appuieront les politiciens qui admettent que le projet de loi C-38 risque de compromettre gravent la vie de famille et la liberté de religion aujourd’hui et dans le futur. 

Au sujet de la LCDH

La Ligue catholique pour les droits de l’homme (www.ccrl.ca) contribue à établir des conditions où l’enseignement de l’Église catholique peut être mieux compris, collabore avec d’autres organismes à la défense des droits de la personne et lutte contre la diffamation et la discrimination dont certains catholiques sont parfois victimes en raison de leurs croyance. La LCDH a été fondée en 1985 à titre d’organisme laïc indépendant. Société à but non lucratif, elle repose entièrement sur la générosité de ses membres.

Pour de plus amples informations: Joanne McGarry, directrice exécutive – 416-466-8244,

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